En période estivale, loin de notre quotidien réglé comme du papier à musique, la douce rengaine du plage, dodo, apéro n’est pas anodine pour notre écosystème.
A l’heure où les scientifiques alertent sur la destruction de l’écosystème sous-marin, il est plus que jamais temps de prendre conscience que chaque geste compte.
La fondation de la nature et pour l’homme alerte sur les 25 000 tonnes de crème solaire qui seraient déversées dans les océans chaque année. (Chiffres validés par le CNRS de MARSEILLE). Selon leurs calculs, pour une seule plage de Marseille, 52 kg de crème solaire finissent chaque jour dans la Méditerranée en été.
Lors de nos baignades rafraichissantes en temps de canicule, la crème solaire appliquée sur notre peau s’infiltre dans l’eau puis risque d’être absorbée par la flore sous-marine. Les composants incriminés sont l’oxybenzone, le benzophenone-2 et l’octocrylene. Ils peuvent tuer le corail en 48h.
En 2018, Hawaï interdit les molécules comme l’oxybenzone et l’octinoxate composants certaines crèmes solaire.
En France, l’ANSES vient de demander au gouvernement l’interdiction de l’octocrylène qui serait selon les études nocive pour l’environnement mais aussi pour la santé humaine. Il serait cancérigène et un perturbateur endocrinien.
La crème solaire est essentielle pour lutter contre les cancers de la peau. On peut néanmoins respecter certaines règles de bon sens :
- Bien lire les composants des crèmes solaires et leurs labels.
- Ne pas se baigner immédiatement après l’application de la crème solaire mais plutôt 30 min après pour laisser le temps à la peau de l’absorber.
- Eviter les heures critiques entre 14h et 16h en privilégiant l’ombre. De nos beaux arbres bien sûr !
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